Espèces nuisibles
Agrile du frêne
Nous vous rappelons que l'abattage des frênes est interdit du 15 mars au 1er octobre. Pour toute situation extrême ou menaçant la sécurité, communiquez avec la division des permis.
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Pour « FRÊNER » l'agrile
Depuis 2002, l’agrile du frêne, un petit insecte envahissant originaire de l’Asie du Sud et de l’Extrême-Orient russe, a déjà provoqué la mort de millions de frênes en Amérique du Nord et gagne de plus en plus de terrain au Québec. Sa dispersion est accélérée par le déplacement du bois, incluant le déplacement du bois de chauffage. Afin de limiter la propagation de cet insecte, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) restreint le transport des résidus de frênes à l'intérieur d'une zone réglementée, dont fait partie la ville de Repentigny et ses écoparcs.
Pour identifier l'agrile, reconnaître les symptômes d'infestation, intervenir et en savoir plus sur les actions municipales, consultez notre Guide à l'intention des citoyens.
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Comment disposer des résidus de frênes?
Les branches de frênes peuvent être déposées en bordure de rue lors des collectes des branches ou être acheminées aux écoparcs. Les troncs d’arbre débités en bûches sont acceptés aux écoparcs, alors que les souches sont refusées. Les copeaux de bois de 2,5 cm et moins peuvent être transportés à tout moment vers les écoparcs ou même être déposés dans le bac brun pour la collecte des matières organiques.
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Règlement sur la lutte contre la propagation de l'agrile du frêne sur le territoire de la ville de Repentigny
Il est désormais interdit de planter un frêne sur le territoire de la ville de Repentigny. Il existe plusieurs autres variétés d'arbres qui peuvent remplacer le frêne et sachez que l'agrile s'attaque seulement au frêne.
L'agrile se répand rapidement et rend le frêne cassant comme de la porcelaine. Les propriétaires de tout frêne mort ou dont 30 % des branches sont atteintes doivent donc prendre les dispositions nécessaires pour abattre leur arbre et en disposer conformément. Pour ce faire, vous devez préalablement obtenir un permis d'abattage. Référez-vous au tableau ci-dessous pour connaître les mesures à prendre.
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Pour plus d'information
Consultez le règlement ou téléphonez à la ligne Info-Environnement au 450 470-3830.
Liens utiles
Ressources Type d'information Agence Canadienne d'Inspection des Aliments (ACIA) - Situation actuelle;
- Zones réglementées;
- Matières réglementées;
- Rôle de l'ACIA.
BioForest Technologie - Insecticide TreeAzin;
- Fournisseur de service.
Communauté Métropolitaine de Montréal (CMM) - Stratégie métropolitaine de lutte contre l'agrile.
Conseil Québécois des Espèces Exotiques Envahissantes (CQEEE) - À propos de l'agrile;
- Quoi faire.
Ressources Naturelles Canada - Ravageurs forestiers;
- Recherche en cours;
- Fiche d'information.
Société Internationale d'Arboriculture - Québec (SIAQ) - Liste des membres par région.
Vidéo informative de la Communauté métropolitaine de Montréal
Contrôle biologique des moustiques
Pour la troisième année consécutive, la Ville procédera au contrôle biologique des moustiques sur son territoire grâce à une solution sécuritaire et écologique, et ce, dans un souci d’améliorer la qualité de vie de ses citoyens en été.
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Produit utilisé
Dès avril, la firme GDG Environnement, chef de file dans le contrôle biologique des insectes piqueurs, sillonnera le territoire pour détecter les gîtes larvaires et procédera à l’application d’un biolarvicide sans danger pour les humains et l’environnement.
Le biolarvicide
- Est composé de la bactérie nommée Bacillus thuringiensis israelensis (Bti). Celle-ci est présente naturellement dans le sol;
- Agit uniquement sur les parois intestinales lorsqu’ingéré par les larves des moustiques;
- Se dégrade rapidement dans l’environnement et ne représente aucun impact significatif sur les habitudes alimentaires des autres espèces animales (notamment sur les oiseaux, les chauves-souris et d'autres espèces insectivores);
- Est utilisé au Québec depuis 2002 dans la prévention des maladies transmises par les moustiques, comme le virus du Nil occidental. En 2018, près de 11 cas de virus du Nil ont été répertoriés dans Lanaudière; alors qu'aucun cas n'a été répertorié en 2019.
Pour toutes interventions d’épandage de Bti sur son territoire, la Ville de Repentigny doit préalablement obtenir un certificat d’autorisation délivré par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). L’autorisation nécessite également une consultation auprès du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
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Application
- Le biolarvicide sera appliqué dans les milieux où pondent les moustiques, soit où il y a présence d’eau stagnante, par exemple les boisés, les fossés, les marécages, etc., et où la présence de moustiques en grande quantité nuit considérablement à la qualité de vie des résidents. Le traitement permettra une diminution des nuisances ressenties sur l’ensemble du territoire.
- Le traitement concerne principalement les lieux publics, mais quelques espaces privés, par exemple le boisé de la Presqu’île, seront également traités.
- Le contrôle des moustiques se fera majoritairement au sol par un technicien applicateur, mais certaines étendues boisées seront couvertes par voie aérienne, ce qui expliquera la présence d’un hélicoptère, d’un avion ou d’un drône volant à basse altitude. L’épandage se fera en conformité avec les mesures en vigueurs de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) et du ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC).
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Récurrence
L'application débutera à la mi-avril et se répétera lorsqu’il y aura présence de nouvelles larves dans les gîtes larvaires (environ une dizaine de fois jusqu'à l'automne), et ce, considérant que le produit se dégrade rapidement et qu’il n’est pas persistant dans l’environnement.
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Qualité de vie
Les citoyens remarqueront une amélioration notable des nuisances occasionnées par les moustiques. Toutefois, si elles persistent, ils sont invités à téléphoner à la ligne Info-Environnement au 450 470-3830 et une équipe de GDG Environnement vérifiera si un gîte larvaire se trouve à proximité.
Espèces envahissantes
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Qu'est-ce qu'une espèce envahissante?
Une espèce qui a été introduite hors de son aire de répartition naturelle et pour laquelle son établissement ou sa propagation peut constituer une menace pour l’environnement, l’économie ou la société (MDDELCC, 2015).
La Ville de Repentigny a incorporé une liste des plantes envahissantes prohibées qui sont interdites pour la plantation sur son territoire dans son règlement de zonage.
Il est également interdit de se départir de ses plantes dans la collecte des résidus verts pour éviter leur propagation (Règlement 480 sur la gestion des matières résiduelles).
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Les plantes prohibées
- Renouée du Japon (terrestre)
- Berce du Caucase (terrestre)
- Julienne des dames (terrestre)
- Hydrocharide grenouillette (aquatique flottante)
- Châtaigne d’eau (aquatique flottante)
- Butome à ombelles (aquatique émergente)
- Salicaire commune (aquatique émergente)
- Phalaris roseau (aquatique émergente)
- Phragmite commun (aquatique émergente)
- Myriophylle à épi (aquatique submergée)
Pour plus de détails sur ces plantes et pour apprendre à les reconnaître, veuillez consulter l’outil Sentinelle du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)
Guêpes fouisseuses (guêpes de sable)
Chaque été, des guêpes fouisseuses, aussi appelées guêpes de sable, peuvent être observées dans certains parcs de la ville, particulièrement dans les surfaces sablonneuses, par exemple les carrés de sable.
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Est-ce qu'elles sont dangereuses?
Les guêpes fouisseuses sont inoffensives, peu agressives et ne représentent pas un danger pour la population. Leur présence peut être désagréable, mais elles ne piquent que très rarement. Évidemment, il est conseillé aux personnes allergiques aux piqûres de guêpes de ne pas s'en approcher.
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Quand sont-elles présentes?
Les guêpes fouisseuses sont présentes dans les espaces sablonneux environ trois à quatre semaines pendant l'été, soit la période au cours de laquelle elles pondent leurs oeufs. Le moment exact varie en fonction des températures.
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Pourquoi ne pas les éliminer?
Ces guêpes sont très utiles, puisqu’elles aident à nous débarrasser de plusieurs insectes néfastes pour nos jardins (ex. mouches, chenilles, punaises, etc.) et contribuent à la pollinisation des fleurs. Comme elles sont peu dangereuses et solitaires, la Ville ne procède à aucune élimination définitive.
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Comment la Ville agit-elle?
La Ville retourne le sable de ses aires de jeux pour le nettoyer de ses adventices (mauvaises herbes) et ameublir les surfaces amortissantes afin d'assurer la sécurité des jeunes usagers en cas de chute. Cette manoeuvre contribue à déranger les guêpes, qui perdent leurs oeufs, mais ne les éloigne pas de manière permanente. En effet, elles reviennent et pondent de nouveau.
La Ville a également installé des panneaux présentant l'essentiel de ces informations dans les parcs, près des aires de jeux susceptibles d'accueillir des guêpes fouisseuses à un moment de la saison estivale.
Prenez note qu'il n'est pas nécessaire d'aviser la Ville de la présence de guêpes fouisseusses. Chaque été, la Ville prend toutes les mesures possibles afin d'atténuer les désagréments liés à leur présence. Malheureusement, aucune solution ne permet de contrôler efficacement la population de guêpes fouisseuses.
Herbe à la puce
L'herbe à la puce peut causer de l’urticaire (démangeaisons, cloques, etc.) au contact de la sève toxique de la plante qui est présente dans toutes les parties de celle-ci.
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Quoi faire en cas de contact avec la plante
- Laver la partie touchée à l’eau froide le plus rapidement possible
- Laver les vêtements et les outils qui ont été en contact avec la plante à l’eau chaude savonneuse
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La combattre
- Avant de toucher la plante, il est important de se couvrir à l’aide de gants de caoutchouc et de vêtements longs. Évitez de toucher la plante par temps pluvieux ce qui pourrait augmenter le risque de réaction
- Arracher toutes les parties de la plante (racines, tiges souterraines et feuilles)
- Remuez le sol fréquemment et enlevez les tiges naissantes
- Vous pouvez recouvrir la région (2 m autour du plant) avec une matière étouffante (tapis, plastique noir, etc.) pour 1 an
- En dernier recours, vous pouvez utiliser des pesticides à faible impact à base de chlorure de sodium si vous n’êtes pas situés en milieu sensible comme en bandes riveraines
Herbe à poux
10 % des Québécois sont indisposés par l’herbe à poux
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La prévenir
- Coupez le gazon plus court (5 cm), deux fois l’été, soit à la mi-juillet avant la première floraison, et au début de septembre pour couper les plantes restantes
- Ne coupez pas votre gazon plus court à chaque fois, car il deviendrait un lieu propice au développement des insectes ravageurs tels les vers blancs
- Évitez de laisser des espaces vacants sur votre terrain
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La combattre
- Arrachez par la racine avant la pollinisation (fin juillet). Cela reste le moyen le plus simple et le plus efficace puisque l’herbe à poux est facile à arracher et ne repousse pas des résidus de racines
- Limitez les activités sur un terrain infecté afin de ne pas favoriser le transport des graines de la plante et la dispersion du pollen
- Sensibilisez les gens de votre quartier pour qu’ils arrachent, eux aussi, l’herbe à poux
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Suggestions
- Plantez des végétaux résistants qui offriront une compétition végétative à l’herbe à poux
- Optez pour de la pierre concassée ou des copeaux de bois décoratifs
- Installez une membrane géotextile
Vers blancs
Afin d’enrayer les vers blancs, il vaut mieux adopter une approche préventive plutôt que curative, car une éradication complète et instantanée des vers blancs est pratiquement impossible, que ce soit avec un traitement biologique ou chimique.
Par ailleurs, une pelouse en santé et fertilisée avec des engrais naturels n’aura aucune difficulté à survivre à 10 à 15 vers blancs par pied carré.
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Signes et symptômes
Les dommages s’observent par l’apparition de zones de gazon jaunies, de formes irrégulières et de dimensions variables. Le gazon mort se soulève facilement. La pelouse peut également avoir été retournée et criblée de trous par les moufettes ou les ratons qui raffolent des vers blancs. Le dépistage se fait à la fin du mois d’avril et à la fin du mois d’août.
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Traitement naturel
- L’introduction de nématodes dans le sol est un moyen de contrôle naturel. Ces petits vers microscopiques pénètrent les larves et les détruisent en association avec des bactéries
- Un seul traitement suffit. Il est fortement recommandé de le faire entre le début du mois d'août et la fin de septembre, soit quelques semaines après la ponte des vers blancs
- L’application de nématodes devrait contrôler 50 à 70 % des vers blancs. Ce taux de mortalité serait suffisant pour contrôler la population et réduire les dommages à un niveau raisonnable
Des traitements aux nématodes sont disponibles dans la plupart des pépinières. Pour une efficacité supérieure, procurez-vous des nématodes dont la concentration est de 3 milliards/100 m².
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Prévention
- Rendez la pelouse dense et vigoureuse :
- Aérez la pelouse au besoin;
- Fertilisez avec des engrais naturels à 100 %;
- Amendez avec du compost;
- Sursemez les endroits dégarnis;
- Arrosez suffisamment s’il ne pleut pas;
- Tondez haut (8 cm ou 3 po).
- Diminuez l’arrosage
- Évitez d’arroser entre la fin juin et la fin juillet, soit durant la période de ponte du hanneton. En dehors de cette période, 1 pouce d’eau, une fois par semaine, est suffisant
- Éteignez les lumières extérieures durant la nuit autour de la maison. La lumière attire les vers blancs adultes lorsqu’ils volent et cherchent à pondre dans le sol
- Piégez les hannetons en installant une lumière derrière un drap blanc suspendu au-dessus d’un bassin d’eau savonneuse
- Attirez les oiseaux insectivores (merles, étourneaux) qui se nourrissent des vers blancs
- Favorisez la biodiversité végétale qui attire les prédateurs naturels
- N’utilisez aucun pesticide chimique qui détruit les prédateurs naturels
- Rendez la pelouse dense et vigoureuse :
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Réparation
- Appliquez une fine couche de compost (0,5 cm)
- Nivelez et ensemencez un mélange de graminées et de légumineuses ou d'autres plantes couvre-sol
Les vers blancs s’attaquent aux racines du gazon. En utilis
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Attention au Merit ä
Le Merit ä est un pesticide utilisé de façon massive par les entreprises professionnelles pour lutter contre les vers blancs. Son ingrédient actif, l’imidaclopride, affecte le système nerveux de la même façon que la nicotine : apathie, difficultés respiratoires, tremblements et spasmes.
De plus, le processus de dégradation de l’imidaclopride pourrait donc augmenter la toxicité du sol avec le temps. Interdit en France, l’imidaclopride a reçu une homologation temporaire au Canada et seulement dans trois provinces : la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et le Québec.
* SMEESTERS Édith, ANTHONY, Daniel, DJOTNI Amina. Solutions écologiques en horticulture pour le contrôle des ravageurs, des mauvaises herbes et des maladies. Éditions Broquet, 2005, p. 144-145